La ville va,
Matin au soir,
La ville va,
Au désespoir,
Le jour s’éteint,
La ville crache
Ses autos,
Ses motos
Et ses trains,
Moi je me cache !
La ville crie
En autobus,
Ça tourne ainsi
Sans terminus,
Pour respirer,
Faire attention,
Économiser
Pour ses poumons,
Toi tu t’égares
Dans le brouillard,
Bien protégé
Des étrangers,
La pollution
A parfois du bon
Pour les rodeurs
Et les peines de cœur.
Parfois j’aimerais bien
Voir quelques arbres verts,
Parfois j’aimerais bien
Voir un coin de ciel bleu,
Mais je passe ma vie
Dans les trains de banlieue,
Mais je passe ma vie
A fuir l’hiver...
Sur les affiches,
Ça t’éclabousse,
Pourvu qu’ça triche
Ou que ça mousse,
Y’a des seins nus
Des présidents,
On ne sait plus
Ce qui se vend.
Parfois j’aimerais bien
Voir quelques arbres verts,
Parfois j’aimerais bien
Voir un coin de ciel bleu,
Mais je passe ma vie
Dans les trains de banlieue,
Mais je passe ma vie
A fuir l’hiver...